Tariana PITOT
Qui suis-je?
Originaire de Rangiroa, île de prédilection des plongeurs, je suis la cadette d’une fratrie de 7 enfants. Mes parents nous ont apporté une éducation polynésienne en toute modestie, empreinte de nos us et coutumes, dans le but de nous assurer la sécurité et le confort sans oublier nos valeurs.
Enfant, j’adorais partir à la pêche sous-marine avec mon papa, mon héros. Nous partions de la rive à la nage vers ce lagon bleu marine, équipés simplement de masques, tubas, palmes, d’un fusil de pêche. Quelques fois accrochée à la bouée qu’était le bac à poisson pour me reposer, je contemplais mon père plonger en apnée à 6 mètres de profondeur, remonter avec 1 ou 2 poissons puis replonger aussitôt.
De la surface, je l’observais disparaître petit à petit dans les profondeurs tandis que des requins passaient de temps en temps, troublant le vide qui s’installait au fur et à mesure qu’il descendait. Je savais qu’ils veillaient sur lui à ma place.

Ce moment privilégié père et fille au milieu du lagon me procurait une sensation de fierté et une impression de dominer tout le lagon de Rangiroa avec mon papa.
Et quand je n’étais pas avec lui, j’aidais ma maman à confectionner des colliers de coquillages, une des principales ressources financières des familles polynésiennes des îles. Avec mes 2 sœurs, nous faisions également partie d’un groupe de danse tahitienne et on se reproduisait 2 fois par semaine à l’hôtel Kia Ora Village. C’était notre manière de participer à la vie financière du foyer.
Le tatouage polynésien ou tatau : Plus qu'une culture, une identité
Cet art ancestral a longtemps été interdit par les missionnaires. Les îles Marquises étant très éloignées de Tahiti, ont esquivé cette règle et ceci a permis de perpétuer le tatouage marquisien communément appelé le Patutiki.
Comme le veut la tradition, mon tatouage est le récit de ma vie, une lance reproduite symboliquement sur ma colonne vertébrale.
J’ai toujours rêvé de découvrir le monde depuis mon plus jeune âge et je voulais être hôtesse de l’air. J’ai dû quitter mon île à l’âge de 16 ans pour poursuivre mes études à Tahiti. Après mon bac, j’ai poursuivi vers un BTS et mon stage au sein d’un hôtel de luxe a orienté ma carrière professionnelle vers l’hôtellerie de luxe. Mes opportunités professionnelles m’ont permis de côtoyer des personnes venues d’ailleurs et de voyager lors de missions professionnelles.
Ensuite, j’ai suivi mon mari en France métropolitaine, pays dans lequel j’ai continué à mener une carrière dans l’hôtellerie de luxe. Au bout de 9 ans, le Fenua me manquait et l’opportunité d’y retourner s’est présentée à nous. Le temps passé loin des îles m’a fait prendre conscience de la chance que j’ai eu de grandir dans un tel environnement avec des convictions et des bases saines.
La Polynésie fait rêver. Ayant grandi dans ce coin de paradis, je ne cesse d’admirer nos paysages. Ma passion pour la culture polynésienne est inconditionnelle et c’est ce que je souhaite vous faire découvrir.
Merci d’avoir pris le temps d’apprendre à me connaître.
Pour en savoir plus sur mon travail, je vous invite à consulter la page dédiée en cliquant ci-dessous.