Le lagon offre de nombreux avantages outre le cadre idyllique. C’est là qu’on trouve la ressource principale des plats de la culture polynésienne : poissons, crustacés ou mollusques.
Qui dit île tropicale, dit cocotier, et là, ils sont omniprésents. Donc les polynésiens ont su en tirer profit pour se vêtir, confectionner des bijoux avec la fibre, mais surtout faire du lait de coco pour accompagner le poisson ou autres aliments, boire l’eau de coco, etc. Tout est bon dans la noix de coco.
Polynésie Française c’est avant tout un ensemble d’îles volcaniques. Les terres sont donc riches en minéraux et la végétation y est luxuriante. Avec ses arbres à fruits tropicaux et ses légumes et tubercules locales : taro, magnoc…La nature a beaucoup à offrir côté terre également.
En arbre fruitier, on retrouve souvent les cocotiers, manguiers, papayers, ramboutans, arbre à pin, corossolier, bananier.
Dans les plantations, la vanille, l’ananas, le manioc, le taro sont une autre ressource. Beaucoup des produits qu’on retrouve sur le marché viennent de Tubuai ou de la presqu’île de Tahiti.

S’il est basé sur l’utilisation de produits frais et naturels, l’art culinaire tahitien s’est développé grâce aux différentes ethnies qui ont vécu dans les îles et qui ont laissé une empreinte culturelle significative. La cuisine tahitienne est donc une fusion de plusieurs cuisines du monde avec toujours, l’utilisation de produits locaux mis en vedette. Ainsi, on retrouvera toujours du pain à table, comme en Métropole. Mais surtout du riz, car il faut le savoir, les polynésiens en raffole. L’influence asiatique se retrouve également dans la composition des sauces qui accompagnent les mets : si ce n’est pas du lait de coco, ça peut être un mélange de sauce soja ou de sauce huître très présent en Asie orientale. On retrouve également des emprunts à la cuisine d’Asie occidentale avec l’utilisation d’épices douces pour la confection de crevettes au curry par exemple.